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AMADEUS OSGARTH

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  • Nom : Osgarth.

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  • Prénom : Amadeus.

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  • Surnom : Aucun.

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  • Âge : 24 ans.

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  • Orientation sexuelle : Hétérosexuel.

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  • Résidence : Dans sa caravane personnelle, légèrement éloignée de celles du reste de la troupe. 

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  • Rôle dans la troupe : Trapéziste.

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  • Portrait : Les pieds pleins de terre et de poussière, de sang séché et de callosités, Amadeus arrive au Cirque des rêves la nuit de ses huit ans. Amadeus, c'est l'orphelin, l'orphelin depuis sa naissance, voguant de famille d’accueil en famille d’accueil. Amadeus c'est cet être aux apparences timide et solitaire, celui qui se laisse difficilement approcher par les personnes qu'il ne connaît pas, et qui finit par dévoiler une personnalité changeante, tantôt froid et distant et soudainement chaleureux et intéressé. C'est cet orgueil démesuré, nourrit pas son excellence dans son métier de trapéziste. Amadeus, c'est un artiste insondable, qui saura un matin faire de vous la personne la plus importante à ses yeux, et un autre un parfait inconnu indigne de son intérêt.

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Nonchalance incarnée. Le jeune homme était mollement adossé au mur de sa caravane miteuse, mécanique croulante sur ces quatre roues abîmées. Ses cheveux lui recouvraient le visage, et dans l’ombre de son naufrage, ses doigts ankylosés serraient un cylindre crépitant. Nicotine entre les lèvres, poison dans les poumons ; Amadeus fumait sa onzième cigarette de la journée. Les paupières closes, il semblait se laisser envahir par la musique entraînante mais lointaine qui rugissait sous le chapiteau, entre les rires admiratifs et les applaudissements d’un public amoureux. Un sourire redessinait ses lèvres ; il avait la gloire dans la gorge et dans l’estomac, une gloire qui l’animait et le faisait vivre profondément, intensément. Cette gloire, son oxygène. Et dans son silence vibrant, une voix se fit entendre, émanant de la pénombre en face de lui. Amadeus redressa la tête, plissa les yeux pour mieux discerner les contours de l’ombre mouvante qui s’approchait. Un homme en costume noir se tenait là, statique comme une sculpture de glace, froid comme un être bionique. Dans sa main droite, une enveloppe en papier kraft; dans sa main gauche, un paquet à la forme augurale. La cigarette au bout des doigts, Amadeus semait à ses pieds un amas de cendres brûlantes; ses genoux crispés sur des chevilles à l'affût, le jeune fauve était prêt à bondir au moindre signe de danger. Mais l'homme souriait. « Amadeus Osgarth. Je t’ai enfin trouvé. » Et alors le corps du jeune homme se délassa, un sourire d'autant plus grand vint faire pétiller son regard de prédateur. Il regardait avec une envie certaine l'enveloppe et le paquet qui annoncait une nouvelle partie de chasse. Dans la première, le visage de sa prochaine victime, dans le second, l'arme de son prochain crime.

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