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EZEQUIEL NIGHTINGAL

  • Nom : Nightingal.

  • Prénom : Ezequiel.

  • Surnom : Izzy.

  • Âge : 24 ans.

  • Orientation sexuelle : Bisexuel.

  • Résidence : Dans sa caravane, tout près de celle de Missy.

  • Rôle dans la troupe : Illusionniste.​

  • Portrait : Ezequiel, un mètre soixante-neuf de bienveillance, cinquante kilos de cette sensivité accrue et pourtant si indésirée chez les garçons de son âge. C'est le petit bonhomme en or, qui taît les mauvaises langues d'un sourire, qui appaise les âmes d'un battement de cils. Illusionniste au Cirque des rêves, Ezequiel c'est l'homme sans visage, l'homme sans nom qui n'existe plus. A cause d'un bang sur le bitume, d'un accident à l'odeur d'imprévu. Une amnésie traumatique, amnésie totale, rétrograde et antérograde. Ezquiel c'est le petit bout d'homme sans abri, sans repère, qui retrouve une famille dans le Cirque des rêves et les tours de magie. Qui se reconstruit des souvenirs éphémères. 

 

Je m’appelle Ezequiel Nightingal. Cette identité m’a été donnée par les membres de la troupe. Je ne me souviens pas de mon véritable prénom et ne sais d’où je viens. Je suis né le 24 février 1994 et c’est la seule certitude que j’ai. Je suis illusionniste. Il est huit heures trente-deux du matin et nous sommes le.

Ezequiel écarta la mine de son crayon de la page de son petit carnet. Ses froncils se fronçaient, marquant son front de minuscules sillons creusés dans sa peau. C’était une épiderme de concentration, de frustration, d’incompréhension. Les membres se tendaient, les lèvres se plissaient, la mâchoire se contractait. « Et merde ! » Ezequiel fit voler son stylo dans les airs, lequel alla se fracasser contre le tronc d’un grand arbre au feuillage doré. Le jeune homme s’adonnait à cette activité tous les matins, à la même heure. Et, tous les matins, à la même heure, Missy venait auprès de lui, avec sa démarche de danseuse, lui prendre l’épaule et lui offrir un sourire. « Tu vas y arriver, Izzy. Parole de scout. » Et Ezequiel regardait le doux visage de cette nouvelle inconnue. Il souriait tristement, lui signifiant qu’il l’avait encore oubliée, qu’il était désolé. Les yeux humides, il s’empressa de fouiller dans son petit carnet, à la recherche de cette multitude de post-its jaunes qui recouvraient des dizaines de pages. Il alla à la page où était inscrit en lettres capitales « Les amis », et survola tous ces morceaux de papier, ces morceaux de souvenirs qui s'amocellaient et se remplissaient d'encre noire, mais qui refusaient de s'incruster dans les méandres de son esprit. Il soupira en tombant sur le post-it qu’il avait cherché. Il murmura : « Salut Missy. »

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