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FAUSTO GIOVANNONI

  • Nom : Giovannoni.

  • Prénom : Fausto.

  • Surnom : Aucun.

  • Âge : 43 ans.

  • Orientation sexuelle : Bisexuel.

  • Résidence : Dans la caravane qu'il partage avec sa femme, Heidi et leur fille, Anke.

  • Rôle dans la troupe : Fondateur. Dresseur de lions et jongleur.​

  • Portrait : Fausto est l’individu aux deux visages. La pièce de monnaie à deux faces. Il est à la fois l’enfant et l’adulte, l’adolescent et l’homme mûr. Il est celui qui a un jour cessé de grandir, immaturité et irresponsabilité. Il est le père du Cirque des rêves et pourtant il ne sent que fils, fils d’une mère et fils d’un père, fils d’une épouse et enfant de toute une vie. Syndrome de Peter Pan. Il est la violence, l’apathie, l’impuissance et le conflit. Il ne vit que de magie et de fantaisie ; il est le garçon qui ne voulait pas grandir.

 

 

Son corps apaisé finit par se détendre, ses paupières lourdes finissent par se fermer. Respiration saccadée, à bout de souffle, Fausto retombe lourdement sur le bord du fauteuil. Sa femme est étendue au sol, ses cheveux blonds et hirsutes se répandent en une cascade nouée et dorée sur le plancher abîmé. Il la regarde, infiniment, sans savoir ce qu’il pense, sans comprendre ce qu’il ressent, sans voir cette soudaine culpabilité qui lui ronge les os et qui grandit, grandit comme un monstre des tréfonds de son âme. Heidi parvient à se redresser, elle le regarde, sans lueur aucune dans les yeux : elle est vide, comme morte de l’intérieur. Elle le regarde comme on regarderait un étranger, comme si elle ne connaissait pas l’homme qui se tient à ses pieds. Les traits de Fausto se déforment soudain en une grimace affligée et affligeante, il croit avoir peur, peut-être même est-ce de la tristesse, de la colère ? L’homme prend son visage entre ses mains brûlantes d’avoir trop meurtri la chair ; il pleure. Tout son corps n’est plus que soubresauts et larmes salées. Heidi s’approche, prudente, prend le visage de son mari dans la paume de sa main. Elle le réconforte, le pousse à se blottir contre son ventre molesté. Il lui murmure des « Je suis désolé. Ne pars pas. J’ai besoin de toi. » Il lui dit que ce n’est pas de sa faute, que ce sont les autres, tous ces gens qui sont dehors et qui l’oppressent, le forcent à agir de cette manière. Ce n’est pas de sa faute.

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